Travaux sur l'intelligence artificielle

Le Conseil national du numérique a été sollicité par la secrétaire d’État au Numérique et à l’Innovation et par le secrétaire d’État à l’Enseignement supérieur et à la Recherche pour contribuer à l’analyse des impacts économiques et sociaux de l’intelligence artificielle, en partenariat avec France Stratégie.

Le Conseil a remis sa contribution à la stratégie #FranceIA le 21 mars.

Lire le rapport du groupe de travail CNNum/France stratégie IA

Ce rapport constitue un point d’étape.

Le CNNum poursuivra sa réflexion sur ce sujet, comme l'indique le communiqué de presse annonçant la poursuite des travaux du CNNum :

Lire le communiqué de presse - IA

 

Messages clés de la contribution du CNNum et de France Stratégie 

Les perspectives de disparition d’emplois tendent à monopoliser le débat et à paralyser tout raisonnement. Cette analyse a pour le moment empêché de mettre en avant les perspectives positives réelles (gains de productivité dans les entreprises, amélioration de la qualité des services, bien-être humain) comme les alertes essentielles : danger de dépendance économique - notamment vis-à-vis de certaines plateformes - transformation massive des emplois, carence de gouvernance des transformations.

1. Les données sont des actifs essentiels au développement de l’IA

La valeur créée par l’intelligence artificielle provient des données nécessaires à l’apprentissage bien plus que de l’algorithme, dont les développements se font de manière ouverte (en open source). En conséquence, les organisations doivent prendre conscience de l’importance stratégique des données qu’elles détiennent. Il s’agit également, à plus long terme, d’engager une réflexion sur les modes de partage de la valeur entre acteurs privés. En ce sens, le Conseil s’est par ailleurs saisi de la question de la libre circulation des données aux niveaux international et européen, d’un point de vue de transfert entre les territoires mais également entre acteurs économiques.

2. L’avenir du travail réside dans la complémentarité humain-machine

Il s’agit alors de penser la complémentarité humain-machine : le développement de cette complémentarité doit être l’occasion de “désautomatiser” le travail humain.

Comment anticiper les transformations de l’emploi ? L’aménagement de ces transformations va demander, pour France stratégie et le CNNum :

  • Une construction de la décision aussi anticipatrice que possible, incluant les acteurs pertinents, que ce soit au niveau des politiques publiques mais également au niveau des entreprises.

  • Une reconception radicale des politiques de formation tout au long de la vie qui mette notamment en avant l’importance des compétences plus transversales et généralistes. Une telle formation passe par une modification des contenus de formation mais aussi une inventivité dans les modes de formations eux-mêmes, ce qui implique une forte mobilisation d’acteurs au-delà de ceux de la formation professionnelle.

 

 

Contact presse :

Yann BONNET, Secrétaire général du CNNum (presse@cnnumerique.fr)

 

 

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